Ce voyage de 3 mois (février-avril 2010) en Erasmus à Copenhague, Danemark est l'occasion de lancer mon premier blog pour permettre à tous ceux qui le souhaiteront de vivre par procuration dans le pays le plus heureux d'Europe, le plus performant en matière d'éducation et qui est parmi les pays les plus civilisés qui soit...à vous de jouer !

8 février 2010

Copenhague - l'îlot de Slotsholmen

> aujourd'hui, par un froid perçant, visite de l'îlot de Slotsholmen, séparé du reste de la ville par un étroit canal, gelé. Cet ilot renferme le Christianborg Slot, le château qui abrite le parlement et la Cour suprême danois. A l'origine, une forteresse construite en 1167 par Absalon, un archevêque, mais endommagée par les envahisseurs Wendes (1259) puis brulée (1369). Ensuite a été construit un château où a emménagé la famille royale en 1416. Le château fut détruit par la grand roi Christian IV qui ne le trouvait pas à son goût et recontruit (XVIème siècle) puis modernisé jusqu'à ce que esthétiquement le tout ne ressemble plus à rien. A nouveau en 1732, le nouveau roi décida de détruire le bâtiment et déménagea du même coup avec le reste de sa famille à Amalienborg Slot, l'actuel palais royal. Le lieu resta en ruine jusqu'à ce que l'actuel château soit construit à partir de 1803.
le bâtiment ne se visite pas, mais on peut faire un tour dans la grande cour

> en passant par l'intérieur de l'île, on peut entrer dans le jardin de la bibliothèque. C'est un très beau jardin, peut être trop peu visité. On peut y apercevoir le clocher du Chritianborg Slot 
 

et aussi un certain Karim, franskmand également :


> se trouve aussi sur l'île la bibliothèque nationale dont l'architecture actuelle fait débat. D'un côté, un bâtiment ancien, tout en brique et recouvert de lierre, 
      de l'autre, côté canal, une devanture tout de marbre noir et de verre. De l'intérieur, le rendu est spectaculaire : à travers les vitres du café, à raz de l'eau, on aperçoit les canaux et les constructions plus ou moins anciennes sur l'autre rives.
 
 

En passant d'un bâtiment à l'autre on peut voir les briques rouges de l'ancienne porte. Une impression d'extérieur intériorisé.
    De l'extérieur, le résultat est imposant, mais au point d'engloutir la partie ancienne. 



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